5G en France : le lancement de mercredi reste très théorique
Dès mercredi, les opérateurs, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free pourront allumer leurs antennes 5G en France. Le 18 novembre marque la date d'activation officielle par l'Arcep, le gendarme du secteur, des fréquences qui leur ont été attribuées aux enchères par l'Etat pour 2,789 milliards d'euros. Mais ce feu vert n'est que théorique. Avant d'activer leur service 5G, les opérateurs doivent franchir deux autres obstacles : déposer une demande d'autorisation auprès de l'Agence nationale des fréquences (ANFR) qui requiert un mois pour traiter ces dossiers à partir de leur dépôt. Deuxième sésame indispensable : recueillir l'autorisation des maires concernés en leur adressant un dossier d'information (DIM).
Beaucoup de maires hésitent
Dans ces conditions, aucun opérateur ne devrait être prêt à passer à la 5G avant le 20 novembre et plus vraisemblablement entre le 20 et le 30 novembre. Et cela uniquement dans les villes où le service 5G est disponible pour l'instant, c'est-à-dire dans les zones où les opérateurs ont installé des antennes adaptées lors de la phase d'expérimentation. L'ANFR en avaient dénombré un peu moins de 500 dans les neuf villes tests choisies : Paris (116), Marseille (95), Lille (89), Nantes (55), Montpellier (54), Lyon (24), Toulouse (22), Bordeaux (19) et Rouen (5).
Ces villes auront doublement valeur de test face à l'opposition montante de beaucoup de maires à la 5G. Outre Lille, favorable à un moratoire de son déploiement, beaucoup d'autres édiles se mon...