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Pour 2022, ces élus ne parraineront aucun candidat tant que la gauche reste divisée

POLITIQUE - Le poing levé, ils ne veulent pas baisser les bras. Alors que la perspective d’une union à gauche en vue de l’élection présidentielle de 2022 paraît très mal embarquée, plusieurs élus se sont donnés rendez-vous ce samedi 16 octobre en Seine-Saint-Denis pour faire pression sur les différents candidats de gauche. Un événement auquel s’est rendu Le HuffPost, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Le but de cette réunion d’élus locaux? Signer le serment de Romainville, qui vise à entériner un principe simple: faire la grève des parrainages à l’élection présidentielle tant que la gauche n’aura pas désigné un candidat unique. François Dechy, maire de Romainville et organisateur de l’événement, a détaillé sa démarche au micro du HuffPost.

“Il y a d’énormes convergences. Il faut les mettre en œuvre à l’échelle nationale. Et donc le bal des égos, le bal des appareils politiques, alors que face à nous il y a un risque de cinq ans de plus de Macron, ou pire, de tester l’extrême droite, c’est irresponsable”, explique l’édile.

Certains élus nous font remonter des pressions de leur propre camp.Mathilde Imer, porte-parole de la Primaire populaire.

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Les élus qui se sont joints à cette initiative ont par ailleurs signé une tribune pour peser sur les différentes écuries. “Aujourd’hui, près d’une dizaine de candidatures écologistes, de gauche et humanistes sont d’ores et déjà annoncées pour la présidentielle. Nous refusons de jouer un rôle dans cette tragédie. Nous refusons de participer à la mise en scène de notre défaite et de notre impuissance”, écrivent les signataires de ce texte, parmi lesquels figurent l’eurodéputé Raphaël Glucksmann et son collègue de Nouvelle Donne Pierre Larrouturou.

Et de prévenir: “Notre signature en faveur d’un candidat à l’élection présidentielle est un acte qui nous engage, d’abord envers celles et ceux qui nous ont élus et qui sont las de l’émiettement et des oppositions factices. C’est pourquoi aujourd’hui, nous, élus ayant le pouvoir de parrainer les candidats à la présidentielle, faisons le serment de n’accorder nos parrainages que lorsque les conditions du rassemblement auront été réunies”.

Porte-parole de la primaire populaire, Mathilde Imer expliquait sur place que ce mouvement n’est pas sans risque pour ceux qui y prennent part, à rebours des consignes de leurs familles politiques respectives. ″Évidemment, cette initiative ne plaît pas à tout le monde. Certains élus nous font remonter des pressions de leur propre camp”, a-t-elle confié au HuffPost. Un signal qui montre que leur combat s’annonce particulièrement compliqué, pour ne pas dire désespéré.

À voir également sur Le HuffPost: Présidentielle 2022: pourquoi ces militants de la Primaire populaire croient encore à l’union de la gauche

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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