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14 livres jeunesse sur l'écologie pour sensibiliser les enfants

LIVRES - Quand on est parent en 2021, il est difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas parler du réchauffement climatique, des enjeux environnementaux, de l’écologie à ses enfants. Puisqu’ils y seront forcément confrontés, ces discussions sont inévitables. Pourtant, elles peuvent aussi se révéler anxiogènes pour les plus petits comme pour les adolescents.

Heureusement, la littérature jeunesse sur ces différentes thématiques est de plus en plus dense et ce ne sont pas les romans et bandes dessinées qui manquent pour aborder le réchauffement climatique avec ses enfants, sans trop les inquiéter.

C’est pourquoi, à l’occasion de la Cop26, qui a commencé le 31 octobre et se poursuit jusqu’au 12 novembre, Le HuffPost a demandé à des libraires leur sélection de livres jeunesse pour initier les petits comme les plus grands à l’écologie sans jamais sombrer dans l’éco-anxiété.

Voici les livres choisis par Anne Kerneis, de la librairie jeunesse “Comme les grands”, à Brest, Geneviève et Aude, de la librairie jeunesse “Nemo” à Montpellier, et Maud Pouyé, de la librairie “Les Parleuses” à Nice. Ils sont classés par ordre croissant d’âge de lecture.

Comme toi, de Jean-Baptiste Del Amo et Pauline Martin

(Photo: Gallimard)
(Photo: Gallimard)

Dans ce livre recommandé par Maud Pouyé, “pas beaucoup de texte. Une phrase ou deux par page, qui commencent toutes par ‘comme toi’. Ce livre, qui peut être lu par des petits, établit un parallèle entre les émotions que peut ressentir un enfant et celles d’un animal. En s’appuyant sur des choses très simples, ce très beau livre permet de comprendre en quoi les animaux sont des êtres sensibles qui ressentent des choses, comme nous”.

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Je balayerai la Terre, de Susie Morgenstern et Chen Jiang Hong

(Photo: Saltimbanque éditions)
(Photo: Saltimbanque éditions)

“Cet album réunit deux grands de la littérature jeunesse: la formidable Susie Morgenstern au texte, le si talentueux Chen Jiang Huong aux illustrations. Quoi de mieux pour servir un sujet essentiel, celui de la préservation de la planète?”, interroge Anne Kerneis. “En vers, on comprend avec douceur que tout est encore possible et qu’il faut protéger la Terre. C’est beau et c’est dit avec douceur.

Un peu beaucoup, d’Olivier Tallec

(Photo: Pastel)
(Photo: Pastel)

Un peu beaucoup raconte l’histoire d’un écureuil qui aime tellement les pommes de pin qu’il finit par dépouiller tout l’arbre sur lequel il habite. Il s’attaque ensuite aux aiguilles de pins, tendres et sucrées. Puis aux petites branches, parfaites pour allumer un feu. Et enfin aux racines et au tronc, dans lequel il construit une cabane. Olivier Tallec aborde avec beaucoup de finesse et d’humour la surconsommation et l’épuisement des ressources”, estiment Geneviève et Aude.

Forêt des frères, de Yukiko Noritake

(Photo: Actes Sud Junior)
(Photo: Actes Sud Junior)

“Un très bel album constitué de dessins vus du ciel, montrant deux frères qui vont chacun construire un type de maison en pleine forêt”, explique Maud Pouyé. “Présenté comme une histoire mettant toujours en parallèle deux maisons, l’une respectueuse de la forêt et l’autre non, cet album est parfait pour appréhender l’impact de l’habitat sur la nature, et quels sont les choix qui s’offrent aux hommes.”

La petite sorcière et la forêt noire, de Chiaki Okada et Mutsumi Ishii

(Photo: Seuil)
(Photo: Seuil)

“Un soir de pleine lune, Grande Sorcière et Petite Sorcière s’envolent vers la forêt du Nord qui est malade et a besoin de leurs soins. Nuit après nuit, potion après potion, les deux sorcières s’appliquent à guérir la forêt. Mais lorsque la forêt du Sud tombe malade, la Grande Sorcière doit se séparer de la Petite et lui confier la fin de la mission”, racontent Geneviève et Aude. “Récit écologique sur la préservation de la nature, La petite sorcière et la forêt noire est également un album sur la transmission et la confiance en soi. La poésie de l’histoire, écrite par l’autrice japonaise Mutsumi Ishii, n’est que renforcée par les magnifiques illustrations aux crayons de Chiaki Okada”, ajoutent les deux libraires montpelliéraines.

Pop up terre, de Anne Jankeliowitch, d’Olivier Charbonnel et Annabelle Buxton

(Photo: Editions de La Martinière)
(Photo: Editions de La Martinière)

“Asseyez-vous. Prenez ce livre sur vos genoux. Et ouvrez-le... La magie opère immédiatement. Les pop-ups racontent avec beauté l’histoire de notre planète. On en apprend beaucoup, avec peu de mots mais des infos concises. Ses transformations spectaculaires, ses défis environnementaux, et son avenir nous éblouissent, page après page”, souligne Anne Kerneis.

Le gang des chevreuils rusés, de Corinne Morel-Darleux et Marine Schneider

(Photo: Seuil jeunesse)
(Photo: Seuil jeunesse)

“Foxy a déménagé de Paris étant petite et vit à présent au milieu des montagnes. Ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est se cacher dans sa cabane, observer les plantes et les animaux sauvages. Mais un jour, un panneau annonce la construction d’un hôtel de luxe en plein sur sa montagne. Elle et ses amis vont donc former le “gang des chevreuils rusés” et essayer de boycotter le futur chantier. Ce roman aborde à hauteur d’enfant ce qu’est la mobilisation citoyenne, le boycott écologique et l’importance de la préservation des espaces naturels. Il est illustré par Marine Schneider, dont les peintures nous font aimer les montagnes tout autant, si ce n’est plus que Foxy elle-même”. Un roman sélectionné par Geneviève et Aude.

Verte et les oiseaux, de Pinar Selek

(Photo: Les Lisières)
(Photo: Les Lisières)

“Ce petit livre qui fonctionne comme un conte peut être lu par un enfant de huit ans mais il plaira aussi aux adultes”, estime Maud Pouyé. “C’est l’histoire de Verte, dont la grand-mère recueille les oiseaux blessés et apprend leur langue. Ce que, bien sûr, Verte veut aussi faire. Mais quand les oiseaux s’aperçoivent qu’une autre personne parle leur langue, ils s’inquiètent du mal qui pourrait leur être fait. Heureusement, Verte va faire en sorte de préserver leur langue. Ce livre est quasiment de l’écoféminisme pour les enfants, avec deux personnages principaux qui sont des femmes fortes et qui ont un rapport intéressant à la nature, pas du tout dans le pouvoir.”

Ne change jamais!, de Marie Desplechin

(Photo: L'école des loisirs)
(Photo: L'école des loisirs)

“Halte à la culpabilité! Ce livre, entre le documentaire et le roman, est absolument génial”, estime Anne Kerneis. “Marie Desplechin explique tout cela très bien: il ne faut pas que les enfants d’aujourd’hui se sentent responsables de l’état de la planète. Ils ont, en revanche, toutes les clés en main pour préparer leur avenir et celui de la Terre... Et ils le font déjà! Alors ne change jamais, garde cette flamme allumée et écoute-toi.”

Demain la Terre, de Lily Dyu et Amy Blackwell

(Photo: Gallimard)
(Photo: Gallimard)

“Ce documentaire nous présente vingt portraits de femmes et d’hommes qui se sont engagés et qui sont devenus des héros de notre quotidien”, explique Anne Kerneis. Inconnus ou célèbres, leurs actions, inspirantes, ne pourront qu’insuffler espoir et pouvoir aux jeunes lecteurs.”

Ultralazer, de Maxence Henry, Pauline Giraud et Yvan Duque

(Photo: Delcourt)
(Photo: Delcourt)

“Horb est le gardien du Roi des bêtes, dieu de la nature préservant l’équilibre de la planète Topoï. Une rumeur raconte qu’il existe un pouvoir encore plus puissant que le Roi des bêtes: l’Ultralazer. Alors que des envahisseurs de l’espace en quête de l’Ultralazer viennent perturber la vie paisible de Topoï, Horb et ses amis devront leur faire face coûte que coûte pour protéger leur planète”, expliquent Geneviève et Aude. “Série de bande dessinée réalisée à 6 mains, Ultralazer est à la croisée entre quête initiatique, récit écologique, et aventure fantastique. Un parallèle subtil mais franc est créé entre l’industrialisation massive au détriment de l’épuisement des ressources planétaires et les envahisseurs de Topoï.”

Je suis au monde, de Julieta Canepa, Pierre Ducrozet et Stéphane Kiehl

(Photo: Actes Sud)
(Photo: Actes Sud)

“Un format album assez dense et beaucoup de texte pour Je suis au monde. Ce livre est une espèce d’immersion dans le vivant, la banquise, la forêt amazonienne mais aussi la ville. Comme des chapitres, ces plongées dans des univers se situent entre le documentaire et la poésie”, explique Maud Pouyé. “Ce livre, écrit de manière ambitieuse, explore notre rapport au monde, à l’environnement, et montre comment l’humain peut s’y adapter.”

Héroïques: animaux, végétaux, humains, d’Eric Mathivet et Marlène Normand

(Photo: Nathan)
(Photo: Nathan)

Héroïques raconte vingt-quatre histoires d’animaux, de végétaux et d’humains qui ont appris à coopérer pour mieux vivre ensemble”, relatent Geneviève et Aude. “On découvre alors les fourmis acacias, qui défendent l’arbre éponyme de prédateurs en échange de quoi elles s’en servent de maison. On fait la connaissance de Dian Fossey qui a œuvré pour la protection des gorilles en Afrique de l’Est ou encore de Brian Von Herzen qui, grâce à son travail de recherche sur les algues brunes, contribue à purifier les océans. Le tout est raconté sous la forme de bande dessinée, dont l’aspect documentaire est enrichi d’un ton humoristique.

Elle est le vent furieux, de Sophie Adriansen, Marie Alhinho, Marie Pavlenko, Coline Pierré, Cindy Van Wilder, et Flore Vesco

(Photo: Flammarion)
(Photo: Flammarion)

“Dame nature est en colère, contre l’être humain, contre ses décisions, contre son abandon aussi. Six autrices essentielles de la littérature ado nous entraînent dans leur univers unique”, note Anne Kerneis. “Tantôt nous sommes devenus des plantes, tantôt les animaux ont pris le contrôle... Mais finalement, la grande Dame nous souffle qu’elle n’a pas perdu espoir et qu’elle croit en nous.”

À voir également sur Le HuffPost: Greta Thunberg quitte une table ronde de la Cop26 la qualifiant de “greenwashing”

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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