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Il y a 100 ans, la plus grande tempête solaire du 20e siècle

Cent ans auparavant, de formidables aurores polaires illuminaient le ciel nocturne jusque dans nos latitudes. En cause, plusieurs éruptions solaires, les plus intenses mesurées après celle de 1859.

Le 13 mai 1921, une multitude de taches solaires assombrissent la surface de notre étoile, témoignant d’une éruption solaire de grande ampleur à sa surface. Une grande quantité de particules chargées sont projetées vers la Terre. Leur arrivée deux jours plus tard illumine le ciel nocturne par des aurores polaires, qui seront visibles jusqu’en France.

Si ses effets sont moindres que ceux de la qui a plongé des millions de personnes dans le noir total, c’est parce qu’elle se produit avant que les systèmes électriques soient interconnectés dans les pays les plus développés. Cependant, les courants électriques passant dans le sol atteignent dix fois ceux mesurés en 1989, et causent notamment aux États-Unis en plus de perturbations des radiocommunications dans le monde entier. Une reproduisant la chronologie des événements explique que la période de perturbation géomagnétique de mai 1921 peut être décrite comme une séquence de tempêtes, et non un événement solitaire.

La plus intense après celle de 1859

A l’origine de ce phénomène qu’on appelle tempête géomagnétique, le volcanisme solaire. Loin de ressembler au volcanisme classique qu’on rencontre sur Terre, les éruptions solaires correspondent à des pics d’activité solaire, résultant en une libération d’énergie intense à sa surface. Cette libération d’énergie provoque ensuite une éjection d’ondes électromagnétiques très énergétiques et de particules chargées allant à des vitesses proches de celle de la lumière. Protons, électrons et ions se retrouvent propulsés à travers l’atmosphère de l’étoile puis le milieu interplanétaire.

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Dans le cas de la tempête de 1921, l’hypothèse la plus probable est celle d’une éjection de masse coronale. Elle correspond à une éjection de particules chargées en provenance de la couronne solaire, la couche la plus externe de l’atmosphère du Soleil. Chauffées à plusieurs millions de degrés, elles forment une bulle de plasma pouvant atteindre plusieurs dizaines de rayons solaires, avant d'en êt[...]

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