Île-de-France : se déplacer en transport, une galère qui coûte cher aux personnes handicapées

Alors que le top départ des Jeux Paralympiques a sonné mercredi 28 août, la question de l'accessibilité des transports en commun pour les personnes à mobilité réduite (PMR) revient sur le devant de la scène. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France (IDF), s’est empressée, lundi 26 août, lors d’une conférence de presse, d’annoncer son ambition d’un «métro pour tous». «Ce projet peut devenir le grand projet de la décennie avec l’accessibilité du métro historique» pour les personnes à mobilité réduite, a-t-elle déclaré. Une initiative d’envergure, au coût non moins faramineux, entre 15 et 20 milliards d’euros.

Si cette promesse marque un tournant dans la lutte pour l'inclusion, elle met également en lumière les difficultés quotidiennes que rencontrent les PMR pour se déplacer dans la capitale et sa région. La réalité de la mobilité pour les 1 260 000 Franciliens en fauteuil roulant ou présentant un handicap reconnu par l’Etat est souvent synonyme d'un parcours semé d'embûches et de coûts élevés.

Laurent Chery-Drouet, adhérent du collectif Transport-PMR, handicapé depuis 2005 et en fauteuil roulant, explique : «J’avais essayé de prendre les transports en commun mais, confronté à la longueur des correspondances, qui peuvent être horribles quand on ne les connaît pas à l’avance — avec les kilomètres de couloirs et d’escaliers —, j’ai vite abandonné le métro.» Il souligne également la nécessité de s’y prendre longtemps à l'avance pour obtenir une assistance, ce qui rend (...)

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