États-Unis : la robustesse du marché du travail contredit le scénario d'une récession
Toujours très fébriles et maintenus sous tension, les marchés ont tenu bon en attendant l'ouverture de la saison des publications financières du deuxième trimestre. À Paris, le CAC 40 s'est maintenu au-dessus des 5 .880 points depuis le début du mois de juillet, tandis qu'à New York l'indice S&P 500 parvenait à consolider sa position dans une zone comprise entre 3.720 et 3.900 points. Principal témoin de cette période de calme relatif, l'indice Vix de la volatilité calculé sur les options du S&P 500 a reculé de 15,6% depuis le 30 juin, abandonnant plus de 8% le 15 juillet après les propos rassurants d'un membre de la Réserve fédérale américaine (Fed) au sujet de l'évolution des taux d'intérêt directeur. Pas de signes de faiblesse Troublés par la flambée de l'inflation outre-Atlantique, les opérateurs de marché avaient élaboré un scénario dans lequel la Fed augmenterait de 100 points de base la fourchette cible des fonds fédéraux lors de la réunion des 26 et 27 juillet prochains. Christopher Waller, membre du conseil des gouverneurs de la banque centrale américaine, est intervenu pour calmer les esprits, expliquant qu'il y a quelque chose qui cloche au niveau des données macroéconomiques du pays en pointant l'écart flagrant qui apparaît désormais entre la robustesse du marché du travail et des indicateurs de conjoncture mal orientés. «Le marché du travail continue d'être très vigoureux, mais l'économie réelle semble s'essouffler. Comment le produit intérieur brut pourrait-il chuter au premier semestre alors que l'économie a créé 2,7 millions d'emplois au cours de la même période ? Le marché du travail n'est-il pas aussi solide qu'il y paraît ou l'économie se porte-t-elle mieux que ne le suggèrent les données ?», s'interroge l'ancien patron de la recherche économique de la Fed de Saint Louis. Selon lui, quel que soit l'angle sous lequel on analyse le marché de l'emploi, Cliquez ici pour lire la suite