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États-Unis : Pelosi prête à lancer une deuxième procédure de destitution contre Trump

BFMTV

La Chambre des représentants sera amenée lundi, et au besoin mardi, à se prononcer sur une résolution demandant au vice-président Mike Pence de démettre Donald Trump de ses fonctions.

Quelques jours après les graves événements du Capitole des États-Unis, les investigations se poursuivent. Ce dimanche, la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi s'est dite prête à lancer dans les prochains jours plusieurs actions rapides pour obtenir le départ de Donald Trump, dont une deuxième procédure de destitution.

Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, celle qui a été réélue à son poste en début de semaine passée a estimé que "la personne qui dirige la branche exécutive de notre gouvernement est dérangée, déséquilibrée et dangereuse."

Dans un premier temps, la Chambre sera amenée lundi, et au besoin mardi, à se prononcer sur une résolution demandant au vice-président Mike Pence de démettre Donald Trump de ses fonctions.

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"Puis, la législation sur la procédure de destitution sera portée devant l'Assemblée", a écrit Nancy Pelosi dans une lettre à ses collègues parlementaires.

25e amendement

Les démocrates demandent à Mike Pence d'activer en urgence le 25e amendement de la Constitution qui consiste pour le vice-président et les principaux ministres à constater l'inaptitude du président à exercer sa fonction.

Fidèle de Donald Trump mais n'ayant plus de contacts avec lui depuis les événements de mercredi dernier, Mike Pence n'a montré jusqu'ici aucune volonté de déclencher ce dispositif.

Nancy Pelosi précise que le vice-président disposera de 24 heures pour répondre à l'injonction de la Chambre qui reviendrait à lui faire endosser les pouvoirs exécutifs pour les dix derniers jours du mandat Trump. Le président élu Joe Biden doit prêter serment le 20 janvier sur les marches du Capitole.

Appels à la démission

Les démocrates estiment que le milliardaire républicain est désormais un président "déséquilibré" et dangereux et qu'il doit donc être écarté.

Ils considèrent aussi qu'il a encouragé ses partisans à marcher mercredi dernier sur le Capitole où Mike Pence, tenu par la Constitution, annonçait solennellement les résultats de l'élection présidentielle du 3 novembre. Une victoire de Joe Biden que Donald Trump n'a jamais voulu accepter.

Quelques élus républicains ont appelé dimanche Donald Trump à démissionner pour épargner au pays les complexités de la procédure d'impeachment comme du 25e amendement.

"Actes impardonnables"

Ce "serait la meilleure option", a affirmé sur CNN le sénateur Pat Toomey. Depuis le scrutin présidentiel du 3 novembre qu'il a perdu, Donald Trump "a sombré dans un niveau de folie et a commis des actes absolument impensables et impardonnables", a-t-il ajouté.

"La meilleure chose pour l'unité du pays, ce serait qu'il démissionne", a renchéri sur ABC Adam Kinzinger, élu républicain de la Chambre.

Isolé à la Maison Blanche, lâché par plusieurs ministres, le milliardaire américain ne semble guère disposé à s'en aller de son plein gré. Il prévoit même un déplacement mardi au Texas pour vanter sa politique d'immigration et la construction du mur frontalier avec le Mexique.

Mais, évincé de Twitter et des autres grands réseaux sociaux qui veulent éviter de nouvelles incitations à la violence, Donald Trump a désormais des alternatives limitées pour communiquer avec le grand public.

Une première dans l'histoire américaine

Au pouvoir depuis 2017, Donald Trump a déjà été visé au Congrès par une première procédure de destitution, ouverte par la même Nancy Pelosi fin 2019 sous l'accusation d'avoir demandé à un pays étranger, l'Ukraine, d'enquêter sur son rival Joe Biden. Il avait été acquitté au Sénat, à majorité républicaine, début 2020.

Donald Trump pourrait ainsi devenir le seul président américain de l'Histoire mis en accusation à deux reprises dans une telle procédure de destitution.

Mais il s'agit d'une procédure longue et compliquée et plusieurs voix se sont élevées dans le camp démocrate jugeant qu'elle pourrait freiner les projets de Joe Biden, qui a fait de la réponse à la pandémie de Covid-19 sa priorité.

"Donnons au président élu 100 jours" au début de son mandat pour lui permettre de s'attaquer aux problèmes les plus urgents, a suggéré l'élu démocrate de la Chambre James Clyburn. "On pourrait peut-être introduire les articles (de mise en accusation) un peu après".

Le sénateur démocrate Joe Manchin a estimé pour sa part sur CNN qu'une procédure de destitution après le 20 janvier "n'aurait aucun sens". De son côté, Joe Biden reste très prudent. La décision sur l'"impeachment" revient au Congrès, a-t-il affirmé.

Article original publié sur BFMTV.com

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