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"Elle était pleine de rêves et d'espoirs": les proches de Mariam, qui a trouvé la mort au large de Calais, s'expriment

27 migrants ont perdu la vie mercredi dans la Manche après avoir fait naufrage au large de Calais. Parmi eux, Mariam Nouri, 24 ans, une jeune mariée qui tentait de rallier le Royaume-Uni où réside son époux. L'un de ses oncles et l'un de ses cousins dressent son portrait.

C'est une tragédie qui laisse apercevoir celles des autres. Mercredi, Mariam Nouri, jeune femme de 24 ans, s'est noyée au milieu de 26 autres migrants dans la Manche, au large de Calais, en tentant de rallier un Royaume-Uni où vit son époux. Aujourd'hui, le visage radieux qu'elle arbore sur les photos de ce mariage célébré il y a moins d'un an donne un visage au drame vécu par l'ensemble de ses compagnons d'infortune. Interrogés par notre antenne dans un sujet diffusé ce dimanche, ses proches, habitant son Kurdistan irakien d'origine, veulent entretenir son souvenir.

La famille veut des poursuites contre les passeurs

Les photos, les vidéos datent du 22 janvier dernier. Toute sa famille est réunie pour son mariage et elle se tient, rayonnante, auprès de ses proches et de son mari. C'est d'ailleurs pour rejoindre ce dernier qui réside - légalement, précise la famille endeuillée à BFMTV - au Royaume-Uni, que Mariam Nouri a quitté le Kurdistan irakien il y a environ un mois. Elle accomplit deux escales intermédiaires: l'Allemagne d'abord, la France ensuite.

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Au départ de Calais, elle monte dans une embarcation en quête d'une Angleterre qu'elle ne verra jamais. Son corps a été repêché mercredi, avec celui des 26 autres migrants qui l'accompagnaient, à la suite d'un naufrage. L'un de ses oncles et l'un de ses cousins, restés au pays, témoignent auprès de nous. "Elle était pleine d’espoirs et de rêves. Elle voulait retrouver son fiancé", lance d'abord Bach Dargali.

"Je suis sûr que certains lui ont dit que la traversée était sécurisée", lance alors son cousin, précisant encore: "Ces passeurs sont des criminels! Ils doivent être poursuivis!"

Mariam portait une balise GPS

Aujourd'hui, la famille de Mariam demande deux choses: que sa dépouille soit rapatriée au plus vite, et que les autorités européennes et britanniques favorisent le type de regroupement familial auquel la victime aspirait. Toujours devant notre objectif, Alistair Bunkall, correspondant de Sky News au Moyen-Orient, a d'ailleurs livré l'autre versant du drame: l'expérience vécue par le mari dont une traversée a suffi à faire un veuf.

D'après le reporter, Mariam était équipée d'une balise GPS grâce à laquelle son conjoint suivait son parcours: "Son mari savait qu’elle allait prendre un bateau depuis les côtes françaises. Il regardait souvent la balise GPS avant qu’elle cesse d’émettre et qu’il imagine le pire", a noté le journaliste britannique.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Calais : une cérémonie en hommage aux 27 migrants décédés dans la Manche