Énergie : quand Sarkozy et Hollande s'écharpent sur le nucléaire
Anciens adversaires à la présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy et François Hollande continuent encore, onze ans après, de régler leurs comptes. Les deux anciens chefs de l’Etat étaient conviés, ce jeudi 16 mars, à s’exprimer devant la commission d’enquête sur “les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France”. Une situation inédite à l’Assemblée nationale. Pour éviter qu’ils ne se croisent, Nicolas Sarkozy a même été entendu à 09h30 et François Hollande, bien plus tard, à 14h00. Cela n’a pas empêché qu’ils s’échangent des amabilités à distance.
Nicolas Sarkozy a été le plus vindicatif, présentant François Hollande comme un homme “dépassé”, coupable d’avoir conclu avec “les écolos” un pacte anti-nucléaire dans un climat irrationnel et digne d’une “chasse aux sorcières du Moyen-Age”. Une manœuvre irresponsable qui lui aurait permis de se faire élire en 2012. Il aurait ensuite anéanti la filière en fixant un plafond de 50% à la part du nucléaire dans le mix énergétique et en actant la fermeture de la centrale de Fessenheim. “On a décidé de fermer sans aucune raison valable et de remplacer par la centrale de Flamanville, alors qu’on savait que le chantier avait du retard”, s’est emporté Nicolas Sarkozy. “Vouloir détruire la filière, c’est trahir l’intérêt national”. Il a enfin reproché à son successeur d’avoir abandonné son projet d’un second EPR à Penly. “Il a été arrêté par François Hollande. Pourquoi ? Personne n’en sait rien”, a-t-il encore accusé. (...)
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