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Électricité verte: VertVolt, un nouveau label pour faire le tri

ÉNERGIE - À l’occasion de la journée mondiale de l’énergie, l’ADEME dévoile VertVolt, son label pour aider le consommateur à mieux distinguer les offres dites “d’électricité verte”. Car la réalité peut s’avérer bien différente que celle avancée par les fournisseurs d’électricité, comme on vous explique dans l’épisode de ci-dessus de L’enver(t) du décor, le podcast environnement du service science du HuffPost.

L’ouverture à la concurrence du secteur de l’électricité à la fin des années 2000 a permis l’émergence abondante d’offres électricité verte. Le marketing vert étant devenu un argument de choix pour les fournisseurs, VertVolt souhaite aider le consommateur à faire le tri dans cette multitude d’alternatives.

Pour cela, le label distingue deux niveaux: “choix engagé” ou “choix très engagé”. L’objectif est d’éclairer davantage le consommateur et de l’orienter vers des offres vertes plus qualitatives. Si le fournisseur souhaite obtenir le label, il devra d’ailleurs s’engager à acheter 100 % d’électricité renouvelable.

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Le choix “très engagé” est soumis à une exigence écologique supplémentaire par rapport au premier niveau. Il assure qu’au moins 25 % de l’électricité provient d’installations récentes et sans soutien public ou ”à gouvernance partagée”. Souscrire au choix “très engagé” doit donc accélérer le développement de ces énergies vertes en France.

Les deux types d’offres auront en commun l’obligation de transparence et l’incitation à la maitrise de l’énergie. Pour le moment, les 5 fournisseurs présentant des offres labellisées VertVolt sont EDF, Enercoop, Oui Energy, Plüm Energie et Engie.

Notion d’achat conjoint et de transparence

Face à la méfiance des consommateurs, en particulier en ce qui concerne les garanties d’origine (GO), le label souhaite apporter davantage de transparence. Les GO permettent de comparer l’origine géographique des offres labellisées et la technologie de production de l’électricité. En clair, ce système assure au consommateur que l’électricité achetée a été produite de façon responsable.

Le label VertVolt repose sur la notion d’achat conjoint. Le principe est d’assurer aux consommateurs que le fournisseur achète l’électricité ainsi que les GO associées à cette électricité à un seul et même producteur en France.


On distingue d’une part l’achat conjoint “strict”, appliqué aux installations sans soutien public. L’ADEME a aussi voulu assouplir la définition “d’achat conjoint” pour rendre y intégrer d’autres installations et soutenir la production électrique via d’autres dispositifs que les parcs éoliens ou aux centrales hydroélectrique.

La seconde option proposée est celle de l’achat conjoint ”élargi”, à destination des installations qui font l’objet d’un soutien sous complément de rémunération. Cette option doit stipuler que l’électricité et les GO sont issues d’installations de même technologie et situées dans la même région.


Côté fournisseur, des obligations de transparence leur sont imposées. Il faudra communiquer la provenance des garanties d’origine. Ces certificats électroniques présentent la technologie utilisée, les dates de début et de fin de production, et surtout le pays d’émission.


D’autres détails seront aussi partagés par les fournisseurs. Parmi eux, l’appartenance ou non à l’ARENH, “l’Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique” permet à tous les fournisseurs d’électricité de s’approvisionner en électricité auprès d’EDF dans des conditions fixées par les pouvoirs publics.

Les fournisseurs devront aussi instaurer des mesures de sensibilisation aux consommateurs à la sobriété énergétique. Comme par exemple suivre sa consommation d’électricité ou bien inciter à utiliser ECOWATT. Ce dispositif éco-citoyen propose des conseils et challenges sur les éco’gestes afin de réduire sa consommation.


L’ADEME a mis en place en 2019 un groupe de travail qui regroupe aujourd’hui une cinquantaine d’acteurs. Fournisseurs, associations de consommateurs, représentants de producteurs, ONG ou encore acteurs institutionnels (DGEC, CRE, DGCCRF, MDE…) ont défini ensemble les objectifs et les critères de ce label. L’ADEME a fait office d’arbitrage pour retenir les propositions selon ses analyses et les arguments avancés par les membres du groupe.

A voir également sur Le HuffPost: Investir dans les ”énergies non renouvelables”? Le lapsus de Macron est mal tombé

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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