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Écriture inclusive : « Il devenait urgent que le législateur s’en empare »

« Si la liberté d’expression est un principe constitutionnel, la langue doit rester un outil universel et non pas le symbole d’un acte militant », insiste le rapporteur du texte, Cédric Vial.  - Credit:XOSE BOUZAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
« Si la liberté d’expression est un principe constitutionnel, la langue doit rester un outil universel et non pas le symbole d’un acte militant », insiste le rapporteur du texte, Cédric Vial. - Credit:XOSE BOUZAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Après des débats houleux dans l'hémicycle, les sénateurs ont finalement adopté, ce lundi 30 octobre, une proposition de loi visant à « protéger la langue française des dérives de l'écriture dite inclusive », à 221 voix contre 82.Porté par la sénatrice de l'Aisne, Pascale Gruny (Les Républicains), le texte vise les « pratiques rédactionnelles et typographiques » introduisant des néologismes (tels que « iel », « toustes » ou encore « celleux »), les points médians (comme dans « sénateur·rice ») et l'ensemble des substituts à l'emploi du masculin générique.

Légiférer permettra de s'assurer de l'« intelligibilité » et de la « clarté » de la langue, mais aussi de lutter contre un usage idéologique de celle-ci, explique au Point Cédric Vial, sénateur (Les Républicains) et rapporteur du texte. « Si la liberté d'expression est un principe constitutionnel, la langue doit rester un outil universel et non pas le symbole d'un acte militant, insiste-t-il. Elle n'est pas un lieu de combat, sinon cela signifie qu'il y a un combattant et un combattu et elle ne doit s'exercer aux dépens de personne ».

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