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Quand les économistes mènent la fronde contre la réforme des retraites

Bruno Delessard/Challenges

Plusieurs économistes de renom donnent de la voix pour contrer la réforme des retraites. Voici un florilège des arguments.

Dans le camp des réfractaires à la réforme des retraites, on fourbit ses armes. A commencer par Thomas Piketty, directeur de recherche à l’EHESS et ex-soutien du programme économique de la Nupes, qui est l’un des plus sévères contempteurs du projet d’Emmanuel Macron. Pour lui, le report de l’âge légal de la retraite à 64 ans va frapper de plein fouet les ouvriers et les employés ayant une espérance de vie inférieure à celle des cadres. "Cette réforme est très, très injuste, a-t-il lâché sur France Inter. Elle va prendre plus relativement dans la poche de ceux qui ont une durée de retraite plus courte." Pis, ce recul de l’âge de départ revient à créer un "nouvel impôt régressif" visant à dégager 20 milliards d’euros sur le dos des plus modestes et des moins diplômés. Inacceptable pour l’auteur du best-seller, Le Capital au XXIème siècle (Seuil), qui suggère d’imposer à 50 % les 500 plus grosses fortunes françaises en promettant un gain de 400 milliards d’euros !

Augmenter les cotisations sociales

Mais cette solution alléchante ne fait pas consensus parmi les adversaires de la réforme. "La taxe sur les milliardaires, à laquelle je ne suis pas opposée sur le principe, ne peut pas servir à financer les retraites, estime Henri Sterdyniak, co-fondateur des Economistes atterrés. En effet, les retraites comme l’assurance chômage font partie du contrat salarial. Elles doivent être financées par des cotisations sociales." Le chercheur à l’OFCE préconise plutôt d’augmenter de 5 points les cotisations d’ici à 2050 (soit 0,25 point par an pendant vingt ans). Une manière d’éviter de casser la logique contributive du système par répartition. "Financer les retraites par d’autres impôts que les cotisations sociales, c’est ouvrir la voie à la capitalisation où chacun place son épargne pour préparer ses vieux jours", prévient-il.

Arrêter les aides aux entreprises

En plus d’une hausse des cotisations, Michael Zemmour, maître de conférences à l’université Lille 1, plaide pour stopper la[...]

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