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À Strasbourg, le pouvoir d'Erdogan tisse sa toile

Les jeunes le surnomment "HTP" ou "PierHot". En quelques années, le quartier populaire de Hautepierre, à l'ouest du centre historique de ­Strasbourg, a changé de visage : il est devenu l'un des lieux symboliques de l'implantation turque en terre alsacienne. L'ancien centre de formation de la Poste accueille depuis 2015 le groupe scolaire Yunus-Emre, premier établissement musulman privé de la région ; 122 ­collégiens et 83 lycéens y suivent le programme de l'Éducation nationale, enrichi d'enseignements religieux, d'éthique et de culture musulmanes. Le taux de réussite au bac y atteint 100% et 57 anciens élèves poursuivent leurs études à la faculté de Strasbourg.

"Comme pour d'autres religions, il y avait un réel besoin d'accompagnement dans un cadre familial et dans le respect des valeurs musulmanes, souligne Murat Ercan, le directeur. Les jeunes filles peuvent porter le voile si elles le souhaitent." Yunus-Emre dépend de la Ditib Strasbourg, qui représente la direction turque des affaires religieuses, la Diyanet. Cette structure, située à côté de l'établissement, a en quelques années grignoté du terrain. Une expansion totalement fortuite, selon Murat Ercan, également membre de la Ditib : "On réduit notre action à la ­Turquie ­d'Erdogan et on nous soupçonne d'être un instrument de soft power alors que ces considérations politiques sont à des années-lumière de nos préoccupations."

Dans le même ensemble, la Strasbourg Diyanet Akademi héberge des séminaires de travail rassemblan...


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