Publicité
Marchés français ouverture 2 h 32 min
  • Dow Jones

    37 753,31
    -45,66 (-0,12 %)
     
  • Nasdaq

    15 683,37
    -181,88 (-1,15 %)
     
  • Nikkei 225

    38 148,02
    +186,22 (+0,49 %)
     
  • EUR/USD

    1,0683
    +0,0008 (+0,07 %)
     
  • HANG SENG

    16 469,29
    +217,45 (+1,34 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 060,52
    -1 637,74 (-2,74 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • S&P 500

    5 022,21
    -29,20 (-0,58 %)
     

À la une de l’hebdo. Comment woke est devenu un gros mot

Chaque semaine, Courrier international explique ses choix éditoriaux et les débats qu’ils suscitent parfois au sein de la rédaction. Dans ce numéro, nous décryptons la façon dont le terme “woke” a été détourné de son sens dans le débat politique, aux États-Unis et en Europe, notament en France. Désigne-t-il encore une prise de conscience de l’injustice sociale et du racisme ? Ou est-il une caricature des idées et politiques “inclusives” d’une partie de la gauche, comme le dénoncent ses détracteurs conservateurs, qui s’en servent comme d’une insulte ? L’état du débat dans la presse étrangère.

Qui a peur du grand méchant woke ? De quoi ce mot est-il encore le nom ? Ou plutôt était-il le nom ? À force d’entendre à la moindre occasion les conservateurs américains – mais aussi désormais une partie de la classe politique française, jusqu’au gouvernement – crier au ‘wokisme’, on finit par s’y perdre. C’est pour tenter d’y voir un peu plus clair en ces temps de polarisation extrême que nous avons choisi de monter ce dossier avec des points de vue contradictoires et, nous l’espérons, suffisamment éclairants. Histoire aussi de dépassionner le débat, si tant est qu’il y ait encore un débat.

À lire aussi: Retour de bâton. Aux États-Unis, le boom des livres anti-antiracistes

L’an dernier, nous avions consacré une une à la cancel culture : “A-t-on encore le droit de ne pas être d’accord ?” (CI n°1557, du 3 au 9 septembre 2020). Ce dossier en est d’une certaine façon le prolongement. De quoi parle-t-on aujourd’hui ? “Si le débat sur le courant woke est si stupide, c’est d’abord parce que personne n’est d’accord sur le sens de ce mot”, écrit Simon Kuper dans l’article du Financial Times qui clôt ce dossier. Le journaliste britannique, habitué de nos colonnes, y défend une approche nuancée du sujet, “une troisième voie”, comme il l’écrit. Une façon de voir les choses assez rare en ce moment, du moins dans son expression.

PUBLICITÉ

À lire aussi: Liberté d’expression. Les mots de la “cancel culture”

Dans le Washington Post, Eugene Robinson s’agace au contraire de la façon dont le mot “woke” a

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :