À cause d’un bug informatique, cette enseignante n’a pas touché son salaire
"Je suis exaspérée, on est face à un mur." Depuis deux mois, Virginie Lagneaux, enseignante de mathématiques dans un lycée à Gien, dans le Loiret, se bat contre l’administration de l’Éducation nationale, pour percevoir son salaire du mois de septembre. "Ce n'est pas une question d'argent, c'est une question de considération", confie-t-elle à France 3 Centre-Val de Loire, jeudi 16 novembre.
Peu de temps après la rentrée, l’enseignante de 49 ans reçoit un e-mail du rectorat l'informant que son salaire de septembre a été retenu à cause d'une «erreur informatique», racontent nos confrères. Cependant, un acompte de 1 600 euros lui est automatiquement versé à la fin du mois, en attendant que son traitement lui soit reversé le mois suivant. Problème : en octobre, le souci n'est toujours pas réglé et l'administration lui retire tout de même l'acompte octroyé le mois précédent. Sur son bulletin de salaire ne figure alors qu’un montant d'environ 600 euros, représentant la prime pouvoir d'achat versée aux enseignants.
Aujourd’hui, Virginie Lagneaux se dit «à bout». «Je ne dors plus. Je sors de chez le médecin, je suis arrêtée quinze jours. Je ne peux pas aller devant les élèves comme ça», témoigne-t-elle auprès de nos confrères. De son côté, le rectorat de l’académie d’Orléans-Tours reconnaît et regrette une erreur informatique et comptable, dont les origines remontent à la fin de l'année 2019. «Les services suivaient ce dossier, mais il y a eu des complications totalement exceptionnelles», (...)
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