À Cannes, l’épopée d’un cinéaste polonais à la rescousse des réfugiés ukrainiens
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis à mal l'industrie cinématographique du pays, ce qui explique sa faible présence au sein de la sélection du Festival de Cannes cette année. Mais c'était sans compter sur le réalisateur polonais Maciek Hamela et son film “In the Rearview" qui documente le sort des réfugiés fuyant le conflit. France 24 s’est entretenu avec le cinéaste qui a organisé lui-même des opérations d’évacuations en donnant une voix aux personnes déplacées par la guerre.
La guerre qui fait toujours rage en Europe de l'Est a fait une réapparition brutale au plus grand festival de cinéma du monde, dimanche en fin de journée, lorsqu'une femme vêtue des couleurs bleu et jaune du drapeau ukrainien s'est couverte de faux sang sur le tapis rouge, avant une avant-première de gala. Cette brève manifestation, rapidement évacuée par la sécurité, fait écho à un incident survenu l'année dernière sur le tapis rouge, au cours duquel une militante s'était déshabillée pour dévoiler les mots "Arrêtez de nous violer" inscrits sur sa poitrine, à côté d'un drapeau ukrainien.
Les cinéastes polonais ont joué un rôle de premier plan dans la description du conflit qui se déroule à leur porte, reflétant ainsi l’exposition accrue de leur pays face aux conséquences de l'invasion russe. Parmi eux, figure Lukasz Karwowski, dont le film "Two Sisters" suit un duo de demi-sœurs polonaises qui traversent l'Ukraine déchirée par la guerre à la recherche de leur père.
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