À Brighton, la « De Zerbi mania » est à son zénith

En qualifiant Brighton and Hove Albion de façon inédite pour la Coupe d’Europe dès sa première saison, Roberto De Zerbi a totalement conquis les fans des Seagulls et une bonne partie du reste de l’Angleterre. Récit d’une saison historique.

Pep Guardiola est un amoureux des mots et des déclarations enflammées. Un état de fait qui n’a pas bougé d’un iota depuis qu’il est assuré d’être, pour la quatrième fois en cinq ans, couronné King of England avec Manchester City. Pep est comme ça, tantôt taquin, tantôt charmeur, et quand il aime, il le dit. Son ultime confession sentimentale s’est tenue ce mardi, à la veille du déplacement des Citizens du côté de Brighton, où Guardiola a offert à l’assistance un véritable coming out footballistique. Un speech de deux minutes dans lequel son homologue d’un soir, Roberto De Zerbi, prend la forme d’un crush qui fait battre la chamade à son petit cœur : « Prêtez attention à ce que je vais dire, parce que je suis convaincu que j’ai raison dans ce que je dis : je suis certain que Roberto De Zerbi est l’un des managers les plus influents de ces 20 dernières années. Aucune équipe ne joue comme eux, c’est unique. Quand il est arrivé, j’avais déjà un feeling comme quoi il aurait un impact sur la Premier League, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il le fasse en si peu de temps. Il se crée 20 ou 25 occasions par match, bien plus que la plupart de ses adversaires. Il monopolise le ballon comme cela n’a pas été le cas depuis longtemps. Tout le monde est impliqué, le gardien est comme un milieu de terrain. Ils méritent amplement le succès qu’ils connaissent. C’est comme un restaurant étoilé, c’est unique. En Catalogne, il y avait un établissement, El Bulli du chef Ferran Adria, qui est le meilleur cuisinier depuis de nombreuses années. Adria a complètement changé la cuisine. Le Brighton de De Zerbi est pareil, il est unique. »

Quand les sentiments s’en mêlent, difficile de démêler le vrai du faux, mais ce qui est sûr en revanche, c’est que Guardiola est loin d’être le seul à s’être épris du football pratiqué par les Seagulls cette saison. C’est toute une ville, et même plus encore, qui vibre chaque week-end au rythme du « DeZerbiball » qui avait déjà contaminé l’Émilie-Romagne via Sassuolo, puis une partie de l’Ukraine avec le Shakhtar Donetsk jusqu’à la guerre. Pour sa première danse en Angleterre, Roberto De Zerbi a déjà marqué de son empreinte à vie le club de Brighton and Hove Albion : avec 61 points après 36 journées, le club de la station balnéaire du sud-est de l’Angleterre découvrira à coup sûr l’Europe pour la première fois de son histoire l’an prochain. Un exploit que l’entraîneur italien au traditionnel tee-shirt noir a déjà fêté, avec son staff, ses joueurs et d’autres employés, dans un établissement nocturne de Brighton, le Gin Tub, chantant Freed From Desire debout sur le bar devant une foule en délire. La preuve que De Zerbi s’est adapté à l’Angleterre, et que l’Angleterre s’est adaptée à lui.…

Lire la suite sur SOFOOT.com

Tous propos recueillis par AC.

Hertha Berlin : De « Big City Club » à « Big City Circus »

L’Inter s’adjuge la Coppa face à la Viola

Revivez Fiorentina – Inter

À Brighton, la « De Zerbi mania » est à son zénith

Sanction de dix points : la Juventus perd du Turin