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Étude. La famine à Madagascar n’aurait pas de lien direct avec le réchauffement climatique

La terrible crise alimentaire qui frappe le sud de Madagascar a été qualifiée de “première famine mondiale due au réchauffement climatique” par les Nations unies. Mais une nouvelle étude remet en cause ce verdict.

Le sud de Madagascar, l’un des pays les plus pauvres de la planète, connaît son pire épisode de sécheresse depuis des décennies. Les cultures sont dévastées et plus d’un million de personnes souffrent d’une malnutrition requérant une aide alimentaire urgente.

À lire aussi: Désolation. Sécheresse, famine, misère : à Madagascar, les grands maux de la Grande Île

Depuis des mois, les responsables du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies soutiennent que cette crise est due au dérèglement climatique. En novembre, un haut responsable local du PAM a même décrit la situation comme “la seule – peut-être la première – famine fondamentalement due au changement climatique sur Terre”, rappelle le Washington Post.

Pauvreté et variation naturelle du climat

Mais, selon une nouvelle étude publiée hier par l’association de recherche internationale World Weather Attribution, dont fait état le quotidien, “des facteurs tels que la pauvreté, la variabilité naturelle des conditions météorologiques et la pandémie de Covid-19 ont eu un effet plus important que le changement climatique sur la crise alimentaire à Madagascar”.

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Il s’agit d’un travail sérieux, validé par des pairs et réalisé par un groupe de scientifiques installés dans différentes régions du monde (Asie-Pacifique, Afrique, Europe et États-Unis), note le quotidien.

Les scientifiques de l’étude ont toutefois reconnu qu’“il est probable que le changement climatique ait contribué à l’augmentation des sécheresses dans la région, mais son influence reste inférieure à

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