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À l’Assemblée, Ruslan Stefanchuk réclame des chars Leclerc, des Rafale et des Mirage

INTERNATIONAL - L’Ukraine veut enrichir son vocabulaire français… ou plutôt son arsenal militaire. À la tribune de l’Assemblée nationale ce mardi 31 janvier, Ruslan Stefanchuk, le président du Parlement ukrainien, a plaidé pour l’envoi de chars et d’avions de fabrication française.

Après la visite de Yaël Braun-Pivet à Kiev en septembre dernier, son homologue Ruslan Stefanchuk a ouvert ce mardi la séance des questions au gouvernement du Palais Bourbon, réitérant la demande d’aide militaire exprimée par le président Zelenksy quelques jours plus tôt. « Grâce à vous, le lexique français s’enrichit de nouveaux mots. Aujourd’hui nous savons ce que signifie Crotale [un missile], Caesar [un type de canon], LRU [lance-roquettes unitaire], AMX-10 [un char léger]… Et nous sommes prêts à continuer à enrichir notre vocabulaire avec d’autres mots », a lancé le président du Parlement ukrainien, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article.

Avant de préciser son souhait : « Nous voulons voir parmi les Leopard, les Abrams, les Challengers [des chars lourds respectivement de fabrication allemande, américain et britannique], les Leclerc Français qui nous renforceront au sol. Mais également les Mirage et les Rafale qui, avec d’autres avions de nos alliés, protégeront le ciel ukrainien », a-t-il réclamé.

« Rien n’est interdit » mais…

La France reste prudente sur la réponse à apporter aux Ukrainiens. Lundi, Emmanuel Macron a simplement déclaré depuis les Pays Bas que « rien n’est interdit par principe ». Mais pour Paris, l’envoi de matériel lourd est soumis au respect de trois critères : l’aide militaire ne doit pas être perçue comme une escalade par la Russie, elle doit être utilisable rapidement et enfin ne pas « affaiblir » les capacités de défense française, a rappelé la Première ministre Élisabeth Borne dans l’hémicycle.

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« Sur ces fondements, le ministre des Armées étudie les options possibles », a déclaré la cheffe du gouvernement, sans s’avancer davantage.

La livraison d’armes lourdes par la France divise la classe politique, certains – comme La France Insoumise, le Parti Communiste et ce mardi Les Républicains – réclamant que la question soit soumise au débat au Parlement. « Si nous comprenons la politique de livraison d’armes défensives […], la livraison au compte d’armement offensif signerait probablement une guerre de cent ans », a également estimé Marine Le Pen.

De nouveaux CAESAR envoyés à l’Ukraine

En marge de ces échanges à l’Assemblée, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a annoncé la livraison à l’Ukraine de 12 canons Caesar de 155 mm supplémentaires, en plus des 18 pièces déjà livrées. Ces 12 canons de moyenne portée seront « financés dans le cadre du fonds de soutien de 200 millions d’euros » mis en place par la France, a précisé le ministre lors d’une conférence de presse commune organisée à Paris avec son homologue ukrainien Oleksiï Reznikov.

En tout, l’Ukraine a reçu « entre 120 et 140 chars modernes de modèles occidentaux », a indiqué ce mardi le ministre des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba dans une vidéo sur Facebook. Mais les États-Unis comme l’Allemagne ont refusé à ce stade toute livraison d’avions militaires.

Emmanuel Macron doit à son tour recevoir ce mardi en fin de journée le ministre ukrainien de la Défense Oleksiy Reznikov, ainsi que le président de la Rada Ruslan Stefanchuk.

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