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À la Défense, Mélenchon remobilise ses troupes et les appelle "au combat"

À la Défense, Mélenchon remobilise ses troupes et les appelle "au combat"

Le chef de file de la France insoumise a profité du lancement de son "parlement" de campagne pour prôner "l'union populaire" autour de son programme.

POLITIQUE - Mélenchon muscle sa Défense. Le chef de file de la France insoumise réunissait ses troupes ce dimanche 5 décembre à Paris autour de son “parlement” de campagne lancé pour l’occasion.

Un premier meeting d’envergure dans le quartier d’affaires parisien qui aura réuni quelque 3000 personnes à l’Espace grande Arche et 1500 autres dans une salle attenante, selon LFI. Fidèle à son style, Jean-Luc Mélenchon a attaqué bille en tête en multipliant les critiques à l’égard de ses adversaires de droite, sans s’attarder sur ses concurrents de gauche.

Valérie Pécresse, investie samedi par Les Républicains, et Eric Zemmour, qui tenait son premier rassemblement à Villepinte en Seine-Saint-Denis au même moment, en ont pris pour leur grade. Une façon, pour le député des Bouches-du-Rhône, candidat pour la troisième fois à la présidentielle, de prendre de la hauteur, de se poser en rempart aux “idées réactionnaires”, et d’appeler ses soutiens “au combat.”

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"Rejoignez nos forces, assez de jérémiades, assez de pleurnicheries, assez d’hésitations, au combat !" Jean-Luc Mélenchon en meeting à La Défense

“Que chacun d’entre nous s’interroge et se dise qu’il a une mission à accomplir”, a ainsi lancé Jean-Luc Mélenchon devant les militants réunis à La Défense avant d’appeler au rassemblement général autour de son programme l’Avenir en commun :“le futur ce n’est pas ce qui va arriver, c’est ce qu’on va faire ensemble. Alors vous pouvez venir. Rejoignez nos forces, assez de jérémiades, assez de pleurnicheries, assez d’hésitations, au combat!”

Déroulant ses propositions et thèmes phares, de la retraite à 60 ans à la créolisation de la société, le chef de file de la France insoumise a demandé à ses soutiens une mobilisation de tous les instants à partir du 10 janvier prochain. Pourquoi cette date? Car c’est à ce moment-là que débutera le “sprint” de trois mois avant le premier tour de l’élection présidentielle.

“ll faut tous vous y mettre. Nous avons un trou de souris devant nous, mais pour y arriver il faut pelleter. Et je ne peux pas le faire tout seul (...), que chacun prenne sa part”, martelait encore celui qui est crédité de 10% d’intentions de vote dans les sondages. Soit la moitié du score qu’il réalisait en 2017.

C’est dire si la marche est haute pour les Insoumis. “Oui nous avons besoin de faire une démonstration de force, y compris pour nous, qui sommes parfois si éclatés”, a d’ailleurs clamé Jean-Luc Mélenchon, dès les premières secondes -offensives- de son discours.

Mélenchon (et son parlement) contre les droites

Et le tribun d’ajouter sous les acclamations: “Nous venons redonner du courage au pays, alors qu’il est plongé dans des débats absurdes sur des affaires de religion ou de couleur de peau. Non la France ce n’est pas l’extrême droite, la France c’est la Sécurité sociale, la santé publique, l’école, la recherche, le partage”.

Ciblant tour à tour Valérie Pecresse et Emmanuel Macron, “les amis du grand démantèlement”, ou Marine Le Pen et Éric Zemmour, les “partisans du grand affolement à cause du grand remplacement”, Jean-Luc Mélenchon s’est posé en défenseur du “grand changement à cause du grand épuisement des êtres humains et de la nature.”

Et pour mener ce “combat” le candidat Insoumis veut désormais s’appuyer sur un “parlement de l’Union populaire”, composé de 200 membres venus de différents horizons et chargé d’enrichir le projet insoumis. “Dans notre famille, il y a de tout. Ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on est, mais ce qu’on va faire ensemble”, a-t-il ainsi expliqué à la tribune à propos de cette instance.

Siégeront, notamment, Sylvie Glissant, l’épouse du poète Édouard Glissant, chantre de la “créolisation”, l’écrivaine Annie Ernaux, ou encore l’historien Jean-Marc Schiappa, le père de la ministre chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa. Une façon d’élargir ses soutiens et de ne pas être ramené à la seule France insoumise.

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

VIDÉO - Jean-Luc Mélenchon en désaccord avec Caroline Roux sur France 2

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