Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    38 460,92
    -42,77 (-0,11 %)
     
  • Nasdaq

    15 712,75
    +16,11 (+0,10 %)
     
  • Nikkei 225

    38 460,08
    +907,92 (+2,42 %)
     
  • EUR/USD

    1,0700
    -0,0005 (-0,04 %)
     
  • HANG SENG

    17 201,27
    +372,34 (+2,21 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 925,68
    -2 068,46 (-3,34 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 385,35
    -38,75 (-2,72 %)
     
  • S&P 500

    5 071,63
    +1,08 (+0,02 %)
     

À Budapest, Marine Le Pen soutient Viktor Orban et critique l'UE

ATTILA KISBENEDEK / AFP

Marine Le Pen a rencontré Viktor Orban mardi à Budapest.

Contre «l'asservissement» de l'UE et la «submersion migratoire», Marine Le Pen a fait bloc mardi à Budapest avec le dirigeant ultraconservateur hongrois Viktor Orban, à l'occasion de leur premier tête-à-tête. C'était pour la candidate du Rassemblement national (RN) un rendez-vous très attendu, un mois après la visite du polémiste Eric Zemmour, son rival potentiel mais non encore déclaré à la présidentielle française de 2022, et de sa nièce Marion Maréchal.

Escorte policière, tapis rouge, déjeuner en petit comité et conférence de presse «officielle» : Mme Le Pen s'est dite «honorée» de l'accueil que M. Orban lui a réservée au monastère des Carmélites, aujourd'hui bureau du Premier ministre, surplombant le Danube. M. Zemmour n'avait eu, lui, droit qu'à un entretien privé.

Menacée d'être écartée dès le premier tour de la présidentielle d'avril 2022 selon certains sondages récents, Marine Le Pen a cherché à asseoir sa stature en s'affichant aux côtés du Premier ministre hongrois, défenseur des valeurs «illibérales» en Europe. Interrogé sur le scrutin à venir, Viktor Orban s'est cependant gardé de «prendre position», «la décision revenant au peuple français».

L'alliance des nations prônée

Devant la presse, tous deux ont martelé leur message souverainiste, à quelques mois d'élections nationales délicates pour elle, très serrées pour lui. A l'unisson de M. Orban, Marine Le Pen a vivement critiqué la «brutalité idéologique» de l'Union européenne, refusant tout principe de primauté du droit européen en référence au récent bras de fer polonais.

PUBLICITÉ

Et de fustiger un «pouvoir centralisé bruxellois enivré de sa propre existence, de sa puissance et de son omnipotence», une «volonté d'asservissement» de l'Union européenne. Dans ce(...)


Lire la suite sur Paris Match