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Hollande, Merkel et Renzi s'affichent unis pour une Europe sûre

François Hollande, Angela Merkel et Matteo Renzi ont affiché leur unité lundi autour de l'idée de donner à l'Europe l'impulsion nécessaire à une relance de sa construction, malgré les doutes nés du départ annoncé du Royaume-Uni. /Photo prise le 22 août 2016/REUTERS/Remo Casilli (Reuters)

par Isla Binnie AU LARGE DE NAPLES (Reuters) - François Hollande, Angela Merkel et Matteo Renzi ont affiché leur unité lundi autour de l'idée de donner à l'Europe l'impulsion nécessaire à une relance de sa construction, malgré les doutes nés du départ annoncé du Royaume-Uni. Pour leur deuxième rendez-vous à trois depuis le référendum britannique de juin, le président français, la chancelière allemande et le président du Conseil italien se sont retrouvés au large de Naples pour préparer le sommet du 16 septembre à Bratislava, capitale de la Slovaquie, qui préside actuellement l'Union européenne. Ce prochain sommet à 27 est censé lancer une série de projets concrets à même de rassurer et rassembler une Europe traumatisée par le terrorisme, la crise des réfugiés et la sortie de la Grande-Bretagne. "Beaucoup pensaient qu'après le Brexit l'Europe était finie. Ce n'est pas le cas", a déclaré Matteo Renzi lors d'une conférence de presse commune à bord du Garibaldi, porte-aéronef italien utilisé dans le cadre de Sofia, opération européenne de surveillance en Méditerranée. "IMPULSION" Angela Merkel et François Hollande lui ont fait écho, la chancelière soulignant "l'exigence de prospérité et de sécurité" d'une Union pour laquelle le président français a demandé de "lever les incertitudes" et de "donner une impulsion supplémentaire". Devant les doutes, qui se manifestent notamment dans une montée de l'extrême-droite sur tout le continent, le président français a redit les enjeux d'une période "historique". "On peut faire encore avec l'Europe ou on peut faire sans", a-t-il rappelé. "Ma réponse est claire : il faut faire avec l'Europe, dans l'Europe mais avec une Europe qui protège et qui donne de la force aux économies nationales ou en assurant les échanges indispensables." François Hollande a un oeil sur l'élection présidentielle de 2017 en France. S'il n'a pas voulu commenter la multiplication des candidatures, dont celle de l'ex-président Nicolas Sarkozy, l'actuel chef de l'Etat a tenu à répondre à l'euroscepticisme entretenu par la candidate de l'extrême-droite, Marine Le Pen. "RISQUE DE DISLOCATION" "Le risque majeur, c'est la dislocation, la fragmentation l'égoïsme, le repli", a-t-il prévenu, alors que pointe le risque d'une contagion de l'exemple britannique. Durant leur dîner de travail, les trois dirigeants devaient se concentrer sur les thèmes définis lors de leur rencontre de Berlin le 27 juin et entérinés peu après par le Conseil européen : la sécurité, l'économie et la jeunesse. Au chapitre sécuritaire, le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes décidé il y a un an, auquel la France devrait contribuer à hauteur de 170 hommes environ, devrait voir le jour avant la fin de l'année. Dans un contexte d'instabilité mondiale, une réflexion plus large sur la défense européenne est aussi en cours. Cette dernière figure au nombre des secteurs visés par le Fonds européen pour les investissements stratégiques, dit "plan Juncker", adopté en 2015 et actuellement doté de 315 milliards d'euros sur trois ans. François Hollande a réitéré sa proposition de "prolonger et d'amplifier" ce plan, qui prévoit aussi de favoriser en Europe le développement les secteurs du numérique, des technologies et de l'économie "verte". Pour les jeunes, principales victimes du chômage en Europe, les 27 prévoient d'élargir aux collégiens, lycéens ou apprentis le programme Erasmus d'échanges d'étudiants. (Avec Elizabeth Pineau à Paris, édité par Emmanuel Jarry)