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Commerce en ligne : la croissance continue

Ce n'est pas la crise pour tout le monde. En tout cas, la morosité économique ne semble pas entamer la vigueur des ventes sur internet, qui poursuivent leur percée.

ecran- e commerce

En 2012, le commerce en ligne représentait un chiffre d'affaires de 45 milliards d'euros en France, soit plus de 90% du total des ventes à distance. Une preuve, s'il en fallait, qu'il a bel et bien enterré le concept plus classique de VPC (vente par correspondance). Certes, quelques doyens de cette activité d'avant le web continuent de figurer parmi les sites de vente les plus visités, comme La Redoute ou Les 3 Suisses. Mais la Camif, elle, a été enterrée au sens propre, touchée en 2008 par une liquidation judiciaire, avant d'être rachetée par la société Matelsom.


Une croissance toujours vigoureuse

D'après les derniers chiffres de la FEVAD (fédération de la vente à distance), la croissance du commerce en ligne se poursuit à un rythme assez élevé cette année : +16% au deuxième trimestre, avec un chiffre d'affaires de 12,2 milliards d'euros. A vrai dire, tous les indicateurs sont au vert : les Français sont de plus en plus nombreux à acheter en ligne, avec un nombre de cyberacheteurs en hausse de 3% au deuxième trimestre. Et le montant moyen des achats effectués sur le net a repris le chemin de la hausse (à 87 euros). Même Amazon, le titan mondial de la vente en ligne (61 milliards de dollars de dollars de chiffre d'affaires en 2012) continue d'enregistrer une tendance forte, avec des ventes en hausse de 22,4% au deuxième trimestre. Le spécialiste des enchères sur le web, eBay, a dans le même intervalle enregistré une croissance de 14,5% "seulement".Mais qu'achète-t-on au juste en ligne ? Un peu de tout à vrai dire. Certes, les Français sont assez naturellement friands de ce canal de vente pour les achats dématérialisés : 59% des internautes français achètent ainsi des voyages et 52% des services tels que des billets de concert ou des abonnements téléphoniques.


Les produits préférés des internautes

Pour ce qui est des achats de produits au détail, internet représentait en 2012 environ 7% des ventes totales en France, d'après les estimations publiées par la FEVAD : un chiffre qui devient significatif et va d'ailleurs être suivi dès l'an prochain dans les statistiques mensuelles de la banque de France. Dans certains secteurs, la proportion est bien plus importante : 16% pour les produits techniques (électroménager, électronique grand public, etc) et même 21% pour les produits culturels, ce qui inclut - il est vrai - la musique dématérialisée. Mais les achats de vêtements sont aussi en forte progression sur la toile : à 4 milliards d'euros entre juillet 2012 et juin 2013, ils représentent 12,9% du marché de la mode, alors que cette part était inférieure à 2% en 2006. Les achats alimentaires sont encore sous-représentés dans le e-commerce (3% des ventes alimentaires seulement passent pas ce canal) mais commencent à se développer. Mais certains secteurs du e-commerce peuvent sembler plus étonnant, comme la vente de pneus de rechange, par exemple. Leader revendiqué sur cette niche, Allpneus.com a ainsi vendu 2 millions de pneus sur internet en 2012, pour un chiffre d'affaires en hausse de 20%, à 167 millions d'euros.


Et si le "m" détrônait le "e" ?

Le développement du secteur est aussi conditionné par l'existence d'une offre. Celle-ci continue à se développer : le nombre de sites marchands continue de grimper (+17% au deuxième trimestre 2013) et devrait atteindre les 135.000 en France en fin d'année. Pour autant, la France n'est que le troisième marché européen pour les ventes en ligne, juste derrière l'Allemagne, mais beaucoup plus distancé par le Royaume-Uni, qui représente un chiffre d'affaires presque deux fois supérieur. Mais comme il a ringardisé la VPC, le ecommerce voit une menace à sa suprématie se profiler... le m-commerce (commerce mobile). Avec le développement rapide des smartphones et autres tablettes, c'est déjà une réalité tangible, notamment aux Etats-Unis. Au premier semestre 2013, le m-commerce américain représentait déjà 10 milliards de dollars de ventes, soit 10% du total des ventes en ligne.

Emmanuel Schafroth

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