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Ces stars qui aiment les startups

On trouve de plus en plus de célébrités au capital de jeunes entreprises. Par volonté de donner un coup de pouce ou plutôt par intérêt bien compris ?

Ces stars qui aiment les startups

"J'aurais voulu être un artiste ". Tout le monde connaît ce "blues du businessman" issu de la comédie "Starmania". Mais si certains hommes d'affaires à succès veulent montrer qu'ils ont aussi une sensibilité, certains artistes semblent à l'inverse gagnés par le virus des startups. Qui mieux qu'Ashton Kutcher aurait pu incarner Steve Jobs au cinéma ? L'acteur américain est un véritable connaisseur des sociétés de technologie. En 2004, il cofinance la société de téléphonie Ooma et y occupe même officiellement le poste de directeur artistique ! L'histoire n'est pas un succès colossal, mais cela ne l'arrête pas.

Quand Hollywood et Silicon valley font bon ménage

Depuis 2007, ce "serial investisseur" a placé une partie de ses cachets dans au moins 13 sociétés différentes, du concepteur d'applications mobiles Foursquare au service de location de vacances entre particuliers Airbnb, en passant par Flipboard (application de lecture de magazine sur tablettes) ou Skype. Et Ashton Kutcher n'est pas la seule célébrité à investir dans des startups et semble d'ailleurs avoir contaminé son ex-femme Demi Moore, qui a mis des billes dans un site au nom un brin douteux, Fashism, qui permet de poster des photos de son look et de demander l'avis des internautes. De son côté, Justin Timberlake, dont on se souvient qu'il a interprété Sean Parker, le co-fondateur cocaïnomane de Napster, dans le film "The Social Network", le film racontant l'histoire de Facebook, n'est pas en reste. Lui avait choisi d'investir dans un autre réseau social... Myspace. Pas forcément le bon cheval ! Mais le chanteur-acteur a récidivé en apportant son concours financier à deux autres startups, Stipple et Dekko, spécialisées dans le partage d'images.

Une nouvelle forme de sponsoring ?

Ce ne sont pas là des cas isolés et, lorsqu'en novembre 2011, le site communautaire sur le voyage Trippy a annoncé une levée de fonds de 1,75 millions de dollars, on trouvait dans le tour de table plusieurs célébrités, aux côtés de capital-risqueurs plus traditionnels , dont la styliste Rachel Zoe et le chanteur Jason Mraz. Quant à Leonardo di Caprio et Lance Armstrong, ils se sont retrouvé côte à côte au sein de la société de partage de photos Mobli, sans oublier d'en faire la promo.Car lorsque des célébrités s'intéressent aux jeunes pousses, on est loin de l'investissement plaisir qui pousse certaines stars ici-bas à acheter un vignoble, par exemple. Dans le monde hyper concurrentiel des startups technologiques, il faut se faire une notoriété le plus vite possible pour se démarquer de la concurrence et atteindre la taille critique. Pas étonnant qu'une entreprise soit intéressée d'avoir comme actionnaire et ambassadeur un Ashton Kutcher, fort de près de 15 millions de "followers" sur Twitter. On n'est en fait pas si loin du sponsoring traditionnel. Au lieu que l'entreprise paye pour le droit d'utiliser l'image d'une star, c'est la star qui investit et va tout faire pour pousser la société dans l'espoir de retirer une plus-value de son investissement.

La nouvelle aventure du capitaine Kirk... le business

Un cas illustre bien cette logique, celui de William Shatner, le "Captain Kirk" de la série Star Trek. Depuis plusieurs années, celui-ci a endossé le rôle du "négociateur Priceline" dans des publicités de cette société de vente discount sur internet et son image figure même sur la page d'accueil du site. Et au lieu de se faire payer cash, il a obtenu en échange des actions de la société.Souvent, les stars investissent dans des entreprises où leur notoriété peut être particulièrement utile, à l'exemple du rappeur MC Hammer, qui a cofondé en 2007 DanceJam, un site où les internautes téléchargeaient des vidéos de leurs propres exploits de danseurs, qui a finalementété cédé à Purevideo. En Europe, il y a sans doute moins d'exemples de ce style de proximité entre artistes et business. On peut toutefois citer Bono, le chanteur de U2, qui fait partie depuis longtemps des associés du fonds d'investissements spécialisé dans les médias Elevation Partners, lequel a notamment contribué à financer Facebook. Le top model Adriana Karembeu a bien lancé et même introduit en bourse sa société de cosmétiques AKD, qui a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 1,6 million d'euros mais restait en perte. A suivre !

Emmanuel Schafroth

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